Découverte du Vélo
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Vélo un jour vélo toujoursPubliée le par georges Roger
Les roues de Velos
Une invention qui remonte à 1835Le pneu vélo fête ses 180 ans cette année. C’est dès 1835 que l’Allemand Charles Dietz invente un pneu dont les brevets furent déposés en 1845. Son invention porte alors le nom de « roues à air ». Il s’agissait d’un « dispositif pneumatique applicable aux voitures » et consistant en une ceinture creuse de plusieurs épaisseurs de toile caoutchoutée, entourée de cuir et fixée via des boulons à une roue en bois.Quatre ans après, l’Américain Charles Goodyear fait la découverte de la vulcanisation. Il fabrique pour la première fois du caoutchouc. Un élément qui servira plus tard à un certain John Boyd Dunlop…
Le cadeau de John Boyd Dunlop à son fils
L’histoire peut parfois être étonnante. C’est à partir d’un fait que l’on pourrait qualifié de plutôt anodin que l’idée de la création de pneus d’un nouveau genre est apparue. Tout commence en février 1888. Un vétérinaire écossais répondant au nom de John Boyd Dunlop souhaite remplacer les roues en bois du tricycle de son fils. Il a alors la brillante idée d’inventer un tube creux de caoutchouc gonflé d’air afin de réduire le bruit et de gagner en confort. C’est comme ça que naît le premier pneu vélo populaire !
Il commence alors par débarrasser les pneus du tricycle de son fils des minces segments de caoutchouc les équipant et remplace l’étroite gorge qui les maintenait en place par une large jante en bois. C’est sur ces jantes qu’il fixe ensuite du caoutchouc, obtenu par la dissolution d’une chambre de caoutchouc souple qu’il enfermera par la suite dans une enveloppe de toile de coton. Il gonfle finalement cette chambre avec une pompe à ballon… donnant ainsi naissance aux premiers pneumatiques pratiques.
A la suite de tout cela, les pneus Dunlop entrent dans le monde de la compétition cycliste en 1889. L’année suivante, Dunlop devient une grande entreprise commerciale et se fait rapidement connaître sous le nom de Dunlop Pneumatic Tyre Co. Ltd.
C’est à la même période que le pneu à talon aussi appelé « clincher » fait son apparition. Il exclut alors toute partie métallique du pneu et se caractérise par un bandage dont les deux rebords sont constitués par un talon circulaire en caoutchouc, rigide et dur. C’est ce caoutchouc qui viendra ensuite se loger dans une rainure correspondante de la jante. Avec le progrès et toujours dans le but de procurer encore plus de confort aux cyclistes, les pneus connaîtront alors de nombreuses autres innovations qui au fil des années donneront naissance aux pneus actuels : dans leurs formes, leurs caractéristiques et leurs profils actuels.
Il est coutume de dire qu’un vélo ne doit son caractère et sa maniabilité par la qualité et le réactionnel des roues, concrètement, modifier ses roues c’est changer de vélo !!!
les cinq éléments composants d’une roue :
Les rayons
Les rayons ont un rôle crucial sur une roue. Ils doivent effectivement transmettre la puissance du moyeu vers la jante, être limités en torsion, optimaux en tension et assurer malgré tout une certaine souplesse pour le confort du cycliste. Ils permettent le lien entre le moyeu et la jante. Ils sont sollicités dans tout les sens : Tension verticale, flexion et encaissement des aspérités de la route, flexion et déformation latérale lors du transfert de puissance réalisé par le cycliste. Le travail des constructeurs consiste à établir le meilleur rapport entre ces différents éléments.
La jante
Elle assure la partie roulement, inertie et rigidité. En lien avec les rayons, c’est cette partie qui à tendance à se voiler sur les chocs ou sollicitations. De conception aluminium ou carbone elle supporte aussi les sollicitations des patins de freins. La jante est souvent conçue en forme de U ou V pour résister aux contraintes de roulement. L’enjeu actuel des roues repose essentiellement sur sa composante et sa hauteur, les prix s’affoleront dès lors que vous vous orienterez vers du full carbone, la bonne alternative sera de vous orienter vers un assemblage artisanale
Le moyeu
aspect central de la roue, il assure le lien entre le cadre, la chaîne et la roue. Il comporte les roulements ( HAWK RACING ou FSA), les serrages(ou blocages), le corps de la roue et la roue libre pour l’arrière. Coté roulement, il existe sur les modèles haut de gamme une monte en céramique, assurant une meilleure résistance à l’usure, augmentant la qualité de roulement et un gain de poids. Le prix flambe rapidement sur les modèles utilisant cette conception.
Pour l’entrainement, certaines marques fabriquent des moyeux arrière avec un capteur de puissance intégré qui permet de transmettre l’information sans fil à votre compteur
La cassette
Elle est présente sur la roue arrière. Une cassette est un ensemble de pignons avec des dents conçus pour établir les vitesses en liaison avec les plateaux du pédalier. La cassette est montée sur un corps de roue différent en fonction des marques.
Le pneu
Il est lien direct entre la jante et la route. Le choix des pneumatiques est important en vélo non seulement pour les personnes qui cherchent la performance mais surtout pour adapter son vélo à son utilisation et au terrain. Les montes possibles sont les pneus avec chambres à air, les tubeless (permettent aussi de monter des pneus standards) et les boyaux (collés).
Evolution des roues de vélos : adieu alu bonjour carbone ?
La roue aluminium existe toujours, et conserve néanmoins tous les suffrages en terme de fiabilité d’ailleurs l’évolution globale des composants cycles n’a pas oublié la bonne vieille alu… et sa réputation d’ incassable .
Aspect de montage sur une roue aluminium :
les rayons à profil aérodynamique( en aluminium ou en carbone selon la marque. Plats, ronds, larges, fins, ils pourront être d’une quantité variant de 16 et 21 sur la roue avant, montés de manière radiale ou symétrique et 21 à 32 pour l’arrière montés de manière asymétrique avec un renfoncement du coté de la cassette (croisement obligatoire), Généralement, sur de l’aluminium, elle se fait par un embout présent sur la jante en surface. Cet élément permet le dévoilage facile de la roue aluminium sans démontage du pneu.le fond de jante est apposé pour protéger la chambre à air des attaches des rayons, c’est une bande plastique appliquée du coté du pneu. Les modèles de roues haut de gamme ne nécessitent désormais plus de fond de jante grâce à une nouvelle conception.
Type d’utilisation des roues aluminium
Triathlon longue distance
Optez pour une paire de roues aluminium milieu ou haut de gamme a pneus. C’est suffisant et très polyvalent. Il faut orienter votre choix vers une roue rigide, fiable et confortable.
Parcours montagneux type « EMBRUN »
Les roues aluminiums légères, parfaites pour ce type de parcours. Ce sont souvent des roues épurées et légères. Elles sont dédiées à un usage unique de course de côtes par exemple, car elles offrent très peu de rendement sur le plat. Prenez en compte votre poids, car certaines roues haut de gamme n’acceptent pas les profils de cyclistes non grimpeurs. Ceci pour une question de solidité et de sécurité.
Entrainement ou routes sinueuses
Lorsqu’on roule sur des parcours d’entrainement, été comme hiver, jonchés de trous et d’aspérités, subissant le sel et la pluie, le critère à privilégier est la solidité des roues. On ne peut alors pas utiliser des roues trop légères. Optez pour une bonne paire aux alentours de 150 euros vous permettant de les martyriser sans mauvaise conscience
Tous les types de monte possibles. A pneus classiques avec chambre à air, en tubeless, ou à boyaux. Les jantes faites pour le tubeless offrent une lèvre renforcée aluminium pour retenir le pneu et sont par conséquent plus lourde que des jantes pour pneus standards. Le meilleur rendement pour des roues légères restent encore les boyaux.
Leurs prix variant de 120 euros à près de 900 euros tout le monde trouvera roue alu à sa monture !!! Nombreuses seront les marques qui proposeront des gammes élargies et abouties avec un service après vente relativement efficace
Direction la monte en vogue, la roue jante carbone devient un incontournable un nec plus ultra pour différentes raisons : rendement, efficacité, légèreté, beauté, …
Véritable évolution technologique, l’apparition du carbone dans le milieu du cycle s’est d’abord appliquée aux cadres de vélo, aux roues puis à tout les accessoires et composants du vélo. C’est désormais un composant de qualité et de haut rendement pour le cycliste à la recherche de performances. Mais cela reste aussi une grosse dépense au moment de l’achat , on trouve rarement ou anarchiquement par un assemblage artisanal des roues carbones à moins de 800 euros, alors qu’à ce prix là on commence à envisager du haut de gamme en aluminium, ce marché florissant a multiplié les offres et les look avant-gardistes par le biais de marque connues et d’autres émergentes par ce contexte .
Plusieurs concepts sont distribués par les marques. Il y a les roues 100 % carbone et les roues à jantes aluminium (curieux retour aux sources !!!) renforcées par une structure carbone. Le poids et le prix varient en fonction de la conception. On peut rencontrer des roues ultra légères à moins de 1kg la paire !!! mais le poids moyen s’appuie régulièrement sur 1kg 350 pour la plupart, au-delà pensez plutôt alu !!
Différence sur le terrain des deux concepts : alu face au carbone (roues alu 30mm face à des roues carbone 88mm et 50mm)
Esthétique : avantage au carbone, sa surface pouvant être retravaillées et agrémentée, on trouvera toujours un attrait supérieure à la personnalisation
Pratique : avantage aluminium, vous devrez impérativement mettre des patins « spéciaux » carbone, donc prudence si vous omettez ce détail !!!
Nervosité : match nul, en relance de virage l’aluminium est plus absorbant et répécutif de votre énergie mais en relance linéaire la réactivité carbone est souvent supérieure, Les roues de vélo carbone ont un impact décisif sur la transmission mécanique de la puissance et minimisent les pertes de rendement
Inertie : avantage carbone, dès lors que vous lancez la machine , les roues carbone sont intenables, l’aluminium demandera plus de vigilance
Confort : avantage aluminium pour les plus … de 40ans !!! pour les autres et les plus insouciants l’usure du temps donnera aussi raison …à l’alu en effet l’association cadre carbone plus roues carbones amène une rigidité implacable avec votre courbure lombaire !!!
Technique : Les jantes carbones existent avec différents profils. Chaque profil possède une spécificité particulière pour des utilisations précises, alors que pour l’aluminium les propositions sont restreintes (de 18 à 32mm) , attention au vent, la latéralité est implacable pour le pilotage !!!
QUEL PROFIL ?
Jante 20 mm
C’est un profil fin. Conçu particulièrement pour les grimpeurs légers. Attention certaines marques donnent un poids limite pour l’utilisation. Ce genre de profil sera destiné aux adeptes des cols et courses de côtes. Aluminium et carbone
Jante 30 mm
C’est un profil polyvalent. Une roue qui convient parfaitement pour les épreuves vallonnées car efficaces en bosse et conférant une bonne inertie sur le plat. Aluminium et carbone
Jante 50 mm
C’est la jante la plus utilisée. Elle confère une excellente inertie sur le plat et à haute vitesse. Elle offre une bonne polyvalence en compétition. Le rapport poids/rendu est très intéressant. Essentiellement en carbone
Jante 80 mm
C’est un profil adapté pour les parcours chronométrés. Souvent utilisé par les triathlètes sur de courtes distances, elles offrent un excellent rendu vitesse/rigidité. Adapté pour des parcours plats.
Roues pleines ou lenticulaires
A usage purement de contre-la-montre ou pour la piste, la roue lenticulaire carbone est très rigide.
650 ou 700 ??
Encore un vaste débat, bien alimenté par le petit monde du triathlon
Aspects techniques croisés :
Inertie : avantage au 700, lesquelles offrent une plus grande circonférence (+20cm)
Nervosité : accélérations plus vives, un avantage non négligeable quand il s’agit de sauter dans les roues ou sur des parcours sinueux nécessitant de nombreuses relances, mais cela permet également d’avoir moins de force à développer pour grimper pour les 650
Confort : plus la taille de la roue est petite et son inertie faible, plus le basculement de l’engin est facile. Les petits gabarits légers y trouveront donc un avantage ceci étant la résultante de l’effet gyroscopique
Maniabilité : une relative instabilité dans les courbes et les descentes sont à relever pour les roues de 650, avantage donc aux roues de 700 plus fiables et nettement plus stables (empattement supérieur)
Aérodynamisme : les rayons moins longs d’une 650 permettent d’incliner davantage le tube de selle, et donc de favoriser son recul géométrique et d’ être ainsi un vecteur d’aérodynamisme non négligeable !!
Technique : l’écart de développement entre deux braquets successifs est plus faible pour une roue de 650. En effet, pour deux braquets s’enchaînant comme par exemple le 52×15 et le 52×16,sur une roue de 700 l’écart de développement est de 46 cm, contre 41 cm pour une 650, notion de progressivité mais restrictive dans le braquet, cette donne apportera un avantage indéniable aux gros rouleurs capables d’enrouler de gros braquets A VOUS DE CHOISIR !!! En résumé vous êtes à la recherche du confort et de l’efficacité avec un budget limité, optez pour de l’aluminium, vous recherchez un côté fun et performant « no limit » alors pensez carbone mais en ne regardant pas à la dépense le prix raisonnable pour avoir un produit de qualité sera autour de 1500 euros PRESERVEZ VOUS !!! Une paire de roues carbone est souvent un complément à la paire de roues aluminium, en scindant vraiment vos envies d’aller vite et bien (compétition) ou d’optimiser votre entrainement d’où l’intérêt d’avoir une monte polyvalente

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